Réservée jusque-là aux résidents en EPHAD, aux soignants et aux personnes atteintes d’une pathologie graves les exposants à des risques élevés, la campagne de vaccination s’est étendue depuis lundi 18 janvier 2021 à toutes les personnes âgées de 75 ans ou plus. La campagne de vaccination progresse, c’est incontestable, mais pas sans difficulté.
Pour organiser et répartir la distribution des vaccins, le gouvernement a référencé 3 solutions de prise de rendez-vous en ligne. A priori, un service de prise de rendez-vous en ligne permet en effet d’organiser la venue des patients désirant se faire vacciner et d’anticiper les doses de vaccins nécessaires dans chaque centre.
Dans les faits, les centres de vaccination font face à de nombreuses difficultés.
La plupart des centres de vaccination ne sont pas encore reliés à une solution de prise de rendez-vous en ligne à l’heure actuelle (20 janvier 2021). Les moyens mis en place ne sont en effet pas suffisants pour paramétrer les solutions pour ces très nombreux centres. Cela entraîne la saturation des standards téléphoniques mis en place pour pallier ce manque, et la frustration des patients qui souhaitent se faire vacciner, ou vacciner leurs proches.
On peut s’interroger sur la pertinence de ne choisir que 3 prestataires nationaux alors que d’autres éditeurs sont prêts et auraient pu contribuer à leur échelle à la baisse de l’engorgement constaté. Ces éditeurs ont souvent une dimension régionale qui leur permet d’être plus réactifs pour mettre en place des solutions qui conviennent davantage aux centres de vaccination présents dans leur zone d’activité.
Par ailleurs, le fait de se baser sur des solutions standards du marché présente des avantages indéniables, mais ne permet pas de disposer de fonctionnalités plus spécifiques, comme le filtrage des patients non prioritaires. Il suffit aujourd’hui d’avoir un compte sur l’un des sites des prestataires choisis pour pouvoir prendre rendez-vous pour une vaccination, qu’on soit prioritaire ou non.
Les témoignages se multiplient pour décrire des situations ubuesques au niveau des centres de vaccination qui se retrouvent ainsi avec un flux de patients non concernés par la délimitation actuelle de la campagne. Les soignants se voient contraints de jouer les médiateurs avec les patients non-éligibles ayant pris rendez-vous. Il est difficile de repousser un patient, qui, plein de bons sentiments, viendrait se faire vacciner sans remplir les conditions requises. Si, toutefois, on autorise sa vaccination lors de sa venue, on risque de se heurter à des problèmes d’approvisionnement de vaccin, chaque centre recevant un nombre de doses équivalent aux rendez-vous programmés.
Les solutions existent pourtant pour limiter l’accès à la prise de rendez-vous aux personnes prioritaires. Il est par exemple possible d’envoyer par SMS aux personnes concernées un code à usage unique qui leur permette de prendre rendez-vous pour les 2 injections de vaccin, et rien d’autre.
Dans ce même objectif, les professionnels de santé et notamment les médecins traitants, sont les plus à même de déterminer qui sont les patients prioritaires en fonction de leurs pathologies. Ils pourraient donc très simplement inscrire leurs patients qu’ils jugent prioritaires, afin que ceux-ci puissent se faire vacciner sans tarder.
Par ailleurs, au-delà des difficultés liées à l’utilisation d’outils standards pas forcément adaptés à la situation si particulière que nous vivons, d’autres questions se posent. On peut par exemple s’interroger sur l’utilisation qui sera faite par les plates-formes des données liées à la vaccination, et s’étonner que ces données ne soient pas séparées des autres données commerciales des solutions choisies.
En proposant une solution dédiée à la vaccination, un filtrage préalable des patients non prioritaires ainsi qu’une séparation complète des données actuelles de celles liées à la campagne, il serait possible de résoudre la plupart des problèmes rencontrés à l’heure actuelle.
calenDoc, comme d’autres éditeurs de solutions de prise de rendez-vous, est prêt à apporter, à son échelle, sa contribution pour résoudre les problèmes actuels, en proposant des solutions dédiées à la problématique actuelle aux centres de vaccination qui en ont dramatiquement besoin.